Articles archivés

Comment le concours est né

 

Nous disions fin février notre espoir de recevoir, à la suite de notre lettre du 10.2.09, une réponse encourageante du Rectorat. Nous l’avons reçue par un courrier du 25 mars. Madame le Recteur s’est dite en mesure de nous confirmer que l’Académie de Strasbourg « est tout à fait prête à s’engager dans la mise en œuvre de ce Concours », mais quelle souhaitait le limiter, « dans un premier temps », aux élèves des collèges. L’idée d’un concours en classes terminales, sous forme d’une dissertation philosophique, est donc repoussée à plus part.
Mesure de sagesse, sans doute ? Il vaut mieux ne pas courir deux lièvres à la fois !
Nous avons été mis en rapport avec Madame Elisabeth Escande, Déléguée académique à l’action culturelle, et avec Monsieur Jacques Wallet, chargé du suivi de l’affaire.
Le président et Mme Guth obtiennent une rendez-vous au rectorat le 26 mai. Accueil tout à fait favorable. Accord sur l’idée. Mais à nous de préciser les modalités du concours et d’élaborer un règlement.
Réunion le 17 juin, dans les locaux de l’AFAAS, de la commission concours qui comprend : M. Jean-Claude Becht, M. Gilbert Greiner (pasteur), Mme Blandine Guth (proviseur du Collège de Lauterbourg), M. Jean-Paul Gross, Mme Monique Kaempf et Mme Sylvie Reff.
Envoi du texte que nous avons élaboré en commun, avec plusieurs ajustements, à la fin du mois. Ultime rendez-vous au rectorat, le 6 juillet. Après discussion, nous avons renoncé au travail de recherche (article 4, 1) : exposition ou spectacle. Objections : c’est difficile à évaluer, il faut se rendre sur place, et ce travail s’étend généralement sur une année entière. Nous avons donc choisi de privilégier l’écrit (reportage) et l’informatique.
Le texte du règlement sera adressé, tel quel, avec le logo et les images en tête, accompagné d’une lettre officielle, à tous les collèges, par le rectorat dès la rentrée.

Parlez-en autour de vous, à des collégiens et à des enseignants. Le précédent concours organisé par l’AFAAS, sous l’impulsion de Mme Madeleine Horst, et diligenté par le Rectorat, c’était en 1987, il y a 22 ans déjà ! Présentation dans le Cahier n° 65-66, décembre 1986. On y distinguait deux catégories, l’une destinée à des candidatures individuelles, niveau lycée ; l’autre à des candidatures collectives, niveau collège, présentées par les PAE (projets d’action éducative). Le 1er prix collectif fut décerné au Collège de Bouxwiller, où une équipe pluridisciplinaire avait su inciter les élèves à monter une remarquable exposition. Mme Monique Kaempf, qui faisait partie de l’équipe, avait rendu compte en détail de cette fructueuse expérience pédagogique dans le Cahier n° 70, décembre 1987.
Nul doute que le professeur Bernard Kaempf, vice-président de l’AFAAS en 2007, avait eu en mémoire cet exemple, lorsque bénéficiant d’un don anonyme de 2500 € destiné à une « action envers les jeunes », il eut l’idée d’un nouveau concours et entreprit en 2008, comme président, les premières démarches auprès du rectorat.
Voici la réalisation. Espérons que ce sera un succès. Que preuve soit apportée que le nom d’Albert Schweitzer continue d’avoir des résonances ou en gagne de nouvelles ! Nous remercions Mme le Recteur, Claire Lovisi, d’avoir dit oui – et nos remerciements vont aussi à Mme Elisabeth Escande et à M. Jacques Wallet qui nous ont si bien orienté.
Le jury aura à se réunir en mai 2010, il comprendra les membres de la commission de l’AFAAS, cités plus haut, et nous comptons y associer M. Damien Mougin, ancien directeur de l’hôpital Schweitzer à Lambaréné et depuis peu directeur du centre des archives et du musée de Gunsbach.